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La Bastille

 
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André grandier
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MessagePosté le: 25/11/2006 22:03:21    Sujet du message: La Bastille Répondre en citant





La Bastille, ou plus exactement la Bastille Saint-Antoine, était une forteresse élevée sur l’actuelle place de la Bastille à Paris.



Présentation

Destinée à défendre la porte Saint-Antoine, elle fut bâtie sous Charles V, de 1370 à 1383, par Hugues Aubriot sur le modèle à quatre tours courant à l’époque. Les autres tours lui furent ajoutées ultérieurement. Elle faisait 66 m de long pour 34 m de large et 24 m de hauteur au niveau des tours, et était entourée de fossés de 8 m de profondeur. Les huit tours se nomment tours de Coin, de la Chapelle, du Trésor, de la Comté, de la Bertaudière, de la Basinière, du Puits et de la Liberté.

Très vite, son utilité militaire s’avérant médiocre, une nouvelle enceinte fut construite. Elle fut alors utilisée comme coffre-fort et lieu de réception par François Ier, avant d’être transformée en prison d’État par le cardinal de Richelieu.

À la Bastille restent attachées les lettres de cachet, lettres signées du roi (ou le plus souvent par ses ministres) ordonnant un emprisonnement sans jugement. C’était une prison plutôt confortable pour les personnes de qualité (nobles, grands bourgeois) qui disposaient de grandes pièces avec repas fins et d'un domestique. La Bastille comportait également un quartier beaucoup moins agréable, pour les prisonniers communs, ainsi que des cachots (et non des oubliettes) qui servaient de punitions aux prisonniers insubordonnés comme par exemple le fameux Latude.

Un historien qualifie même la Bastille de rendez-vous des intellectuels puisque s'y retrouvaient aussi bien Voltaire que des pamphlétaires comme Linguet ou Brissot, victimes de la censure.

C’était aussi un gouffre financier. Louis XVI, qui avait déjà fermé le donjon de Vincennes, souhaitait la faire abattre dès 1784. Le peuple ne semble pas avoir réellement craint ce bâtiment, mais les cahiers de doléances de la ville demandaient sa destruction. Comme toute forteresse imposante, elle marquait le paysage et rappelait la puissance du roi (comme la tour du Temple).


Détenus célèbres

La Bastille abrita entre autres :

- Hugues Aubriot, son fondateur
- François de Bassompierre
- Biron
- La Bourdonnais
- Brissot
- Bussy-Rabutin
- Anne du Bourg
- Antoine de Chabannes
- Gatien de Courtilz de Sandras
- Nicolas Fouquet
- Latude
- Simon-Nicolas-Henri Linguet
- Le mystérieux Masque de fer
- Bernard Palissy
- Paul Pellisson
- Le marquis de Sade
- Le comte de Solages (Affaire Barrau - Solages)
- Voltaire

Prise de la Bastille 14 juillet 1789

Bien que ce jour fut institué fête nationale en France parce que c'était par coïncidence celui de la Fête de la Fédération, la prise de la Bastille n'est pas un acte si glorieux qu'il paraît. Le peuple avait logé à la Bastille beaucoup de victimes, mais on dut se rendre à l'évidence lors de sa chute, le 14 juillet 1789, qu'elle ne comptait qu'une poignée de faussaires, un fou, un noble incestueux et un complice de Robert-François Damiens, le régicide de Louis XV. L'image révolutionnaire a largement contribué à entretenir le mythe d'une Bastille abritant des cachots où pourrissaient les victimes de la monarchie. En fait, la Bastille avait perdu sa fonction de prison d'État. Louis XVI avait pris la décision de la démolir. Apporter la preuve que l'on était présent lors de la prise de la Bastille joua un grand rôle dans la carrière de ceux qui se dirent patriotes. 863 brevets de vainqueur de la Bastille furent délivrés comme preuve de civisme. La Bastille n'était que le symbole de la tyrannie monarchique.

L’importance de la prise de la Bastille a été fortement exagérée par les historiens romantiques, comme Jules Michelet, qui ont voulu en faire un symbole fondateur de la République. En fait, d’après les textes de l’époque (des lettres d'un participant aux événements, principalement), la prise du bâtiment se fit quasiment sans heurts et dans une ambiance bon enfant. Mille personnes tout au plus composaient une bande d’émeutiers qui voulut envahir le bâtiment pour y acquérir des armes. Celui-ci n'était défendu que par une poignée d’hommes et la seule mort que l’histoire a retenu est celle du gouverneur, M. de Launay.

Les prémices de la prise de la Bastille

Le peuple de Paris était inquiet depuis plusieurs jours, craignant que les troupes étrangères stationnant autour de Paris ne finissent par être utilisées pour réprimer la révolution. Une milice de 48 000 hommes avait été constituée, mais sans armes.


Dimanche 12 juillet 1789

Le matin du 12 juillet 1789, les Parisiens sont informés du renvoi de Necker, la nouvelle se répand dans Paris.


Midi


Au Palais-Royal, un avocat et journaliste peu connu, Camille Desmoulins, monte sur une table et harangue la foule des promeneurs et l'appelle à prendre les armes contre le gouvernement du roi. Dans les rues de Paris et dans le jardin du Palais-Royal de nombreuses manifestations ont lieu, les bustes de Jacques Necker et de Philippe d'Orléans sont portés en tête des cortèges. Le régiment de cavalerie, le Royal-allemand charge la foule amassée aux Tuileries. On compte plusieurs blessés, peut-être un tué parmi les émeutiers.


20 heures

Pierre-Victor de Besenval à la tête des troupes installées à Paris, donne l'ordre aux régiments Suisses cantonnés au Champ-de-Mars d'intervenir.


Lundi 13 juillet 1789

1 heure

A 1 heure du matin, quarante des cinquante barrières (postes d'octroi) qui permettent l'entrée dans Paris sont incendiées. La foule des émeutiers exige la baisse du prix des grains et du pain - prix qu'il n'avait jamais atteint au cours du siècle.


6 heures

Une rumeur circule dans Paris, au couvent Saint-Lazare sont entreposés les grains, le couvent est pillé.


8 heures

Réunion des "électeurs" de la capitale à l'Hôtel de Ville (ceux qui, au deuxième degré, ont élu les députés des États généraux). A leur tête se trouve le prévôt des marchands, Jacques de Flesselles. Au milieu d'une foule déchaînée, ils décident de former un «comité permanent» et prennent la décision de créer une «milice bourgeoise» de 48 000 hommes, afin de limiter les désordres. Chaque homme portera comme marque distinctive une cocarde aux couleurs de Paris, rouge et bleu. Pour armer cette milice, les émeutiers mettent à sac le Garde-Meuble où sont entreposées des armes, mais de collection ou anciennes. Sur ordre de Jacques de Flesselles 50 000 piques furent forgées. La foule obéissant aux ordres qui semblaient provenir du Palais-Royal, parlaient de prendre la Bastille.


17 heures

Une délégation des électeurs parisiens se rend aux Invalides pour réclamer les armes de guerre qui y sont entreposées. Le gouverneur refuse. La Cour ne réagit pas. Les électeurs n'obtiennent pas les armes des Invalides.


Prise de la Bastille

Les émeutiers s'emparent des 30 à 40 000 fusils entreposés aux Invalides :

10 heures

Devant le refus du gouverneur des Invalides, une foule énorme (40 à 50 000 personnes) se présente devant les Invalides pour s'en emparer de force. Pour défendre l'Hôtel des Invalides il existe des canons servis par des invalides, mais ceux-ci ne paraissent pas disposés à ouvrir le feu sur les Parisiens. À quelques centaines de mètres de là, plusieurs régiments de cavalerie d'infanterie et d'artillerie campent sur l'esplanade du Champ-de-Mars, sous le commandement de Pierre-Victor de Besenval. Celui-ci réunit les chefs des corps pour savoir si leurs soldats marcheraient sur les émeutiers. Unanimement, ils répondent non. C'est l'évènement capital de la journée. La foule, que rien désormais ne peut arrêter, escalade les fossés des Invalides, défonce les grilles descend dans les caves et s'empare des 30 000 à 40 000 fusils qui y sont stockés ainsi que 12 pièces de canons et d'un mortier. Les Parisiens sont désormais armés. Ils ne leur manquent que de la poudre et des balles. Le bruit court qu'il y en a au château de la Bastille.


Une délégation se rend à la Bastille pour demander des balles et de la poudre :

10 heures 30

Pressés par la foule des émeutiers, les électeurs de la ville de Paris en réunion à l'Hôtel de Ville, envoient une délégation au gouverneur de la Bastille, M. de Launay, avec pour mission de demander la distrubution de la poudre et des balles aux Parisiens qui doivent former une «milice bourgeoise». Cette délégation est reçue avec amabilité, elle est même invitée à déjeuner, mais repart bredouille.


Une deuxième délégation repart pour la Bastille :


A 11 heures 30 une seconde délégation conduite par Jacques Alexis Thuriot et Louis Ethis de Corny se rend au château de la Bastille. Elle ne peut rien obtenir. La foule des émeutiers armée des fusils pris aux Invalides s'agglutine devant la Bastille.


Les défenseurs de la Bastille ouvrent le feu sur les assiégeants :

13 heures 30

Les quatre-vingt-deux invalides défenseurs de la Bastille et trente deux soldats suisses détachés du régiment de Salis-Samade obéissant aux ordres de René-Bernard Jordan de Launay ouvrent le feu sur les émeutiers.


Une troisième délégation se rend à la Bastille :

14 heures

Une troisième délégation se rend à la Bastille, dans cette députation se trouve l'abbé Claude Fauchet.


Une quatrième délégation se rend à la Bastille :


15 heures

Une quatrième délégation se rend à la Bastille avec de nouveau Louis Ethis de Corny, elle se présente devant le marquis de Launay mais n'obtient toujours rien. Les soldats de la garnison de la Bastille et les assiégeants se tirent les uns sur les autres.








61 Gardes Françaises se présentent devant la Bastille avec cinq canons :

15 heures 30

Un détachement de soixante et un garde-française sous le commandement de Pierre-Augustin Hulin, ancien sergent aux Gardes-Suisses se présente devant la forteresse de la Bastille. Ils ont emmené avec eux cinq canons provenant des Invalides. Ces canons sont mis en batterie contre les portes et le pont-levis du château.


Capitulation de la Bastille :

17 heures

La garnison de la Bastille rend les armes, sur promesse des assiégeants qu'aucune exécution n'aura lieu s'il y a reddition. Les émeutiers envahissent la forteresse, libèrent les sept captifs qui y étaient emprisonnés, s'emparent de la poudre et des balles. La garnison de la Bastille, prisonnière, est emmenée à l'Hôtel de Ville. Sur le chemin, M. de Launay est massacré, sa tête sera dit-on, découpée au couteau. Plusieurs des invalides trouvent aussi la mort pendant le trajet. Jacques de Flesselles est assassiné sur l'accusation de traîtrise. Les assiégeants eurent une centaine de tués et soixante-treize blessés.

Outre les prisonniers, la forteresse héberge les archives du lieutenant de police de Paris qui sont soumises à un pillage systématique. Ce n'est qu'au bout de deux jours que les mesures sont prises par les autorités afin de conserver ces traces de l'histoire. Même Beaumarchais, dont la maison est située juste en face, n'avait pas hésité à puiser dans les papiers. Dénoncé, il doit d'ailleurs les restituer.


Louis XVI ordonne aux troupes d'évacuer Paris :

18 heures

Ignorant la chute de la Bastille, Louis XVI donne l'ordre aux troupes stationnées dans Paris d'évacuer la capitale. Cet ordre sera apporté à l'Hôtel de Ville à deux heures du matin.


Les têtes décapitées sont promenées dans Paris

Les têtes décapitées de M. de Launay et de Jacques de Flesselles et d'autres furent promenées au bout d'une pique dans les rues de Paris, et ce jusqu'au Palais-Royal.

La Prise de la Bastille, cette forteresse symbole du despotisme, fit l'effet d'un séisme, en France comme en Europe, jusque dans le lointain empire de Russie.


15 juillet 1789, 8 heures


A Versailles, au moment de son réveil, le duc de Rochefoucauld-Liancourt informe Louis XVI de la prise de la Bastille. Le dialogue suivant aurait eu lieu :

« C'est une révolte ? » demande Louis XVI.

« Non sire, ce n'est pas une révolte, c'est une révolution. » répond le duc de La Rochefoucauld.


Démolition de la Bastille

La Bastille fut abattue à partir du 16 juillet par un entrepreneur privé, Palloy, qui vendit une partie des pierres en guise de souvenirs (pierres sculptées représentant la Bastille en miniature). On peut y ajouter la transformation en objets de piété et de culte, de tout ce qu'il put récupérer sur les boiseries et les ferronneries de la vieille forteresse. La plus grande part a servi à construire le pont de la Concorde.

Un historien français, Louis Madelin (1871–1956), va même jusqu'à parler de la prise de la Bastille par des brigands (cf. liens).


La Bastille aujourd'hui

On peut encore en voir des vestiges sur le quai de la Ligne 5 du métro parisien, de la station Bastille, la tour de la liberté (celle où fut enfermé Sade) dans le square Galli au départ du boulevard Henri IV. On a toutefois tracé sur le sol l'emplacement de la Bastille.

Depuis le 31 janvier 1879, le 14 juillet est l’une des deux fêtes nationales de la France. Toutefois, officiellement, cette fête nationale ne commémore pas la prise de la Bastille, mais la Fête de la Fédération qui eut lieu un an plus tard, le 14 juillet 1790, sur l’esplanade du Champ-de-Mars. Mais l’inconscient collectif français semble bel et bien associer la fête nationale et l’événement le plus marquant survenu un 14 juillet : une immense majorité ne se souvient que rarement du 14 juillet 1790.

Le 14 juillet est chaque année l’occasion de nombreuses festivités : bals populaires, concerts, feux d’artifices, allocution présidentielle et défilé militaire sur les Champs-Élysées, à Paris. Aujourd'hui la Bastille est devenue très célèbre.


Histoire de la place de la Bastille

Dès le 16 juin 1792, il est décidé que l’emplacement de la Bastille formerait une place dite de la Liberté, et qu’une colonne y serait élevée. Palloy fournit la première pierre, mais la construction en reste là. Une fontaine est installée en 1793.

Napoléon, dans ses projets de réaménagement de Paris, projeta en 1808 d’y construire un monument en forme d’éléphant. Il devait mesurer 24 m de haut et être fondu avec le bronze des canons pris aux Espagnols. On devait accéder au sommet par un escalier logé dans une patte. Mais seule une maquette en plâtre grandeur nature fut élevée. Le roman de Victor Hugo Les Misérables nous en conserve le souvenir, par l’abri qu’il fournit à Gavroche. Ce monument fut abattu en 1846.

Louis-Philippe décida en 1833 de construire la Colonne de Juillet prévue en 1792. Elle fut inaugurée en 1840.





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